Art interne & Biomécanique
Un art martial interne utilise la sensation interne (proprioception) et l'intention (yi), afin de modifier le mouvement et le rendre efficace.
C'est pourquoi son étude est assez déroutante, car on ne commence pas par la martialité, mais par l'écoute de son corps; et qu'on ne développe pas la force musculaire mais un mouvement rapide et élastique, comme un fouet.
C'est pourquoi son étude est assez déroutante, car on ne commence pas par la martialité, mais par l'écoute de son corps; et qu'on ne développe pas la force musculaire mais un mouvement rapide et élastique, comme un fouet.
Un élément central dans un art interne est de relâcher toutes les tensions. Mais le problème est que les tensions chroniques... ne sont pas du tout ressenties! En effet, le fuseau neuromusculaire (FNM) se recalibre et considère la tension comme étant l'état normal. Il faut donc un long travail de la forme de Taiji pour dénouer ces tensions. Un accélérateur de ce processus est la pratique du tuishou libre, où chaque tension peut être utilisée par l'adversaire pour nous faire perdre l'équilibre. Il est alors facile d'identifier les tensions, que l'on va relâcher par le travail de la forme.
Les récepteurs sensoriels musculaires et articulaires
Comment sentir les mouvements?
MTN= MoToNeurone = neurone qui contrôle la contraction musculaire