Yangjia Michuan Taijiquan
Dans l'association, nous enseignons le taijiquan (prononcer taichi chuan) de style yang, du style Michuan, tel qu'il a été enseigné par maitre Wang Yen-Nien.
Le taijiquan est un ensemble de pratiques qui agissent en synergie :
- la forme à main nue, qui permet d'inscrire dans le corps les principes fondamentaux du taijiquan, grâce à l'attention et la répétition.
- les applications "martiales" pédagogiques, qui donnent le sens des gestes de la forme à mains nues, quand ceux-ci étaient utilisés pour le combat
- la poussée des mains (tuishou), qui permet d'approfondir et de tester sa compréhension et sa réalisation des principes du taijiquan. On y développe l'écoute corporelle de l'autre et de soi.
- la pratique des armes
- la méditation, qui permet d'enraciner son esprit comme son corps dans la stabilité.
Maître WANG Yen-Nien
Maître Wang Yen Nien est né dans le nord de la Chine le 19 décembre 1914. Dès l’âge de huit ans, il eut un professeur particulier qui lui enseigna le Xingyi Quan en même temps que le Chang Guan (la longue boxe). A l’âge 25 ans, il fut introduit auprès de Zhang Qinlin qui lui transmit la longue Forme secrète de Taiji Quan (Yanjia Michuan Taijiquan), qu’il avait lui-même reçue de Yang Luchan et de son fils.
Diplômé de l’Académie Militaire de SHANXI, Maître Wang combattit durant la guerre sino-japonaise. Après la fin de celle-ci commença la guerre civile entre nationalistes et communistes – période où il travailla avec Zhang Qinlin, de 1945 à 1949. En 1949, il partit pour Taiwan.
A partir de 1950, il commença à enseigner et n’a cessé de prodiguer temps et conseils auprès de tous ceux qui lui en faisaient la demande. En effet, Maître Wang Yen Nien, seul survivant de l’Ecole Yangjia Michuan Taiji Quan, se sent une dette envers son Maître Zhang Qinlin : « La responsabilité de la transmission des secrets de l’Ecole YANG m’incombe. Pour éviter que cet enseignement ne se perde dans le temps et que l’on m’accuse d’être un hérétique, je ferai tout mon possible pour satisfaire ceux qui viendront me voir pour apprendre, quelque soit leur provenance. »
Maître Wang d’abord Vice-Président du « National T’ai Ch’uan Association », en devint le Président de 1986 à 1989 ; quand il cessa ses fonctions en 1989, il fut nommé Président d’honneur et Chef instructeur à vie. Il a reçu la médaille d'or du Ministère français de la Jeunesse et des Sports. Maître Wang Yen Nien nous a quitté le 15 avril 2008.
Diplômé de l’Académie Militaire de SHANXI, Maître Wang combattit durant la guerre sino-japonaise. Après la fin de celle-ci commença la guerre civile entre nationalistes et communistes – période où il travailla avec Zhang Qinlin, de 1945 à 1949. En 1949, il partit pour Taiwan.
A partir de 1950, il commença à enseigner et n’a cessé de prodiguer temps et conseils auprès de tous ceux qui lui en faisaient la demande. En effet, Maître Wang Yen Nien, seul survivant de l’Ecole Yangjia Michuan Taiji Quan, se sent une dette envers son Maître Zhang Qinlin : « La responsabilité de la transmission des secrets de l’Ecole YANG m’incombe. Pour éviter que cet enseignement ne se perde dans le temps et que l’on m’accuse d’être un hérétique, je ferai tout mon possible pour satisfaire ceux qui viendront me voir pour apprendre, quelque soit leur provenance. »
Maître Wang d’abord Vice-Président du « National T’ai Ch’uan Association », en devint le Président de 1986 à 1989 ; quand il cessa ses fonctions en 1989, il fut nommé Président d’honneur et Chef instructeur à vie. Il a reçu la médaille d'or du Ministère français de la Jeunesse et des Sports. Maître Wang Yen Nien nous a quitté le 15 avril 2008.
Un long article sur Maitre Wang sur le site Tao-yin, écrit de son vivant.
un entretien, paru dans Yi-Mag,le magazine de la fédération |
Il existe 5 styles de Taijiquan
" J’aimerais que, quel que soit le style de Taijiquan que nous pratiquions, nous n’en venions pas à critiquer les autres styles, à proclamer que tel style est authentique, et tel autre ne l’est pas. (...) A chaque génération, ce qui est transmis peut s’écarter un peu plus de ce que les fondateurs du style original ont créé… Comment pourrions-nous alors juger de ce qui est authentique et de ce qui ne l’est pas, de ce qui est le véritable style Yang ? Le conflit n’a aucun intérêt. La seule question véritablement pertinente est celle-ci : est-ce bénéfique pour notre santé ? "
Maître Wang Yen-Nien
Maître Wang Yen-Nien
Le style Chen
Fondé par Chen Wangting. La légende dit qu'il créa le Tai Chi Chuan en associant la boxe chinoise dite "boxe longue", et les principes tirés du Yin-Yang, des cinq éléments), la théorie des Méridiens, du Dao Yin (exercices pour étirer les méridiens) et du Tu Na (exercices sur la respiration). Cette légende est aujourd'hui critiquée. Le style Chen est nettement martial. Les positions sont basses et demandent une bonne condition physique. Il y a des expressions rapides et nettement marquées (coups de poings et de pieds). |
Le style Yang
Fondé par Yang Lu Chan, le style yang est l’un des styles les plus répandus dans le monde. Il est adapté à tout public, car il aurait été créé dans un but de santé pour la cour impériale. La forme est constituée de mouvements lents, amples, larges exécutés à vitesse constante. On avance le pied en posant d'abord le talon, puis en progressant vers l'avant du pied.
Il faut savoir qu'il existe de multiples sous-styles dans le style Yang. Par rapport aux autres styles Yang présents en France, notre forme dite "secrète" (Yangjia michuan) est plus souple, haute, en majorité sur l'appui arrière (selon la technique dite du pas vide) et fait travailler symétriquement les 2 côtés, avec une souplesse marquée de la colonne vertébrale. Certains mouvements présentent chez nous une inclinaison du buste, et nous avons de nombreux coups de pieds dynamiques. Notre forme est plus longue (128 mouvements au lieu de 108), ce qui permet d'en faire une activité méditative profonde.
Fondé par Yang Lu Chan, le style yang est l’un des styles les plus répandus dans le monde. Il est adapté à tout public, car il aurait été créé dans un but de santé pour la cour impériale. La forme est constituée de mouvements lents, amples, larges exécutés à vitesse constante. On avance le pied en posant d'abord le talon, puis en progressant vers l'avant du pied.
Il faut savoir qu'il existe de multiples sous-styles dans le style Yang. Par rapport aux autres styles Yang présents en France, notre forme dite "secrète" (Yangjia michuan) est plus souple, haute, en majorité sur l'appui arrière (selon la technique dite du pas vide) et fait travailler symétriquement les 2 côtés, avec une souplesse marquée de la colonne vertébrale. Certains mouvements présentent chez nous une inclinaison du buste, et nous avons de nombreux coups de pieds dynamiques. Notre forme est plus longue (128 mouvements au lieu de 108), ce qui permet d'en faire une activité méditative profonde.
Le style Wu (吳氏 ou 吳家; pinyin: wúshì ou wújiā) ou style Wu Chien
Plus souple que le Yang "classique", fondé par Wu Jian Quan. Descendant de la forme Yang, la forme Wu est plus petite et plus légère, faite de mouvements amples, souples, arrondis, subtils et élégants, exécutés à vitesse constante. Ce style est caractérisé par des posture inclinées en avant et par une combinaison de mouvements larges et compacts.
Le style Wu-Hao
Il existe une forme martiale fondée par Wu Yu Xiang, ce style est plus dur et très peu répandu. Le style Wudang en est proche.
Plus souple que le Yang "classique", fondé par Wu Jian Quan. Descendant de la forme Yang, la forme Wu est plus petite et plus légère, faite de mouvements amples, souples, arrondis, subtils et élégants, exécutés à vitesse constante. Ce style est caractérisé par des posture inclinées en avant et par une combinaison de mouvements larges et compacts.
Le style Wu-Hao
Il existe une forme martiale fondée par Wu Yu Xiang, ce style est plus dur et très peu répandu. Le style Wudang en est proche.
Le style Sun (孫氏, sūnshì)
Il est appelé également huo pu chia (« charpente aux pas vifs »). Fondé par Sun Lu Tang, il descend de la forme Wu martial, et a intégré le Ba Gua. Pour lui, le taijiquan est un art martial exclusivement, et doit être pratiqué comme tel. Les pas et les mouvements sont courts. Les gestes sont souples, rapides et de faible amplitude.
Jean-jacques Sagot est venu nous le présenter aux Rencontres de l'Amicale 2014. Merci à lui et à son assistant Alexandre!
Il est appelé également huo pu chia (« charpente aux pas vifs »). Fondé par Sun Lu Tang, il descend de la forme Wu martial, et a intégré le Ba Gua. Pour lui, le taijiquan est un art martial exclusivement, et doit être pratiqué comme tel. Les pas et les mouvements sont courts. Les gestes sont souples, rapides et de faible amplitude.
Jean-jacques Sagot est venu nous le présenter aux Rencontres de l'Amicale 2014. Merci à lui et à son assistant Alexandre!
Lien vers un arbre généalogique des styles (anglais)