Personnages du Taoisme et bouddhisme
Les immortels taoistes
- L'immortel montre le chemin pour tromper son ennemi (3ème duan épée ancienne)
- L'immortel shoote la balle (7ème duan épée ancienne)
" L'immortel montre le chemin pour tromper son ennemi " peut-être à cause de cette histoire :
« J'ai entendu dire, lui demanda Lü Dongbin, que vous cultivez le Tao, où se trouve le Tao que vous cultivez ? » Cao Guojiu répondit en montrant le ciel. « Où est le ciel ? » questionna Lü Dongbin. Cao Guojiu montra alors son propre cœur. « Le cœur est le Ciel, intervint Zhong Liquan, le Ciel est le Tao, vous avez compris l'essentiel ». Et tous trois, éclatant de rire, partirent sur les nuages, en se tenant par la main. http://chinefantastique.enchine.fr/2252/caoguojiu.html
« J'ai entendu dire, lui demanda Lü Dongbin, que vous cultivez le Tao, où se trouve le Tao que vous cultivez ? » Cao Guojiu répondit en montrant le ciel. « Où est le ciel ? » questionna Lü Dongbin. Cao Guojiu montra alors son propre cœur. « Le cœur est le Ciel, intervint Zhong Liquan, le Ciel est le Tao, vous avez compris l'essentiel ». Et tous trois, éclatant de rire, partirent sur les nuages, en se tenant par la main. http://chinefantastique.enchine.fr/2252/caoguojiu.html
Le Dieu de la Littérature
- Le Dieu de la Littérature (éventail)
Une copie à l'encre d'une des stèles du musée "Foret des stèles" du Shaanxi (voir Mont Hua), appelée le « dieu de la littérature montrant le godet ». Il représente les quatre vertus du Confucianisme et est constitué de sinogrammes. «Montrer le godet» est une expression qui signifie arriver premier aux examens impériaux. Observez bien sa posture, similaire à celle de l'éventail !
La Fille de Jade
- La Fille de Jade enfile la navette (3ème duan, sabre)
Tissu, métier à tisser, et instruments servant à filer ou à tisser (fuseau, navette) sont des symboles du destin. Ils servent à désigner tout ce
Bouddha
- l'enfant vénère Bouddha (6ème duan épée ancienne)
Le monde inanimé
La lune
Le «Rhinocéros contemplant la lune» est un des rochers du mont Hua (voir plus bas)
Légende chinoise de la Lune :
Dans la Lune Chinoise vivait le Lièvre qui fabriquait la liqueur d’immortalité. Un jour, l'archer Yi obtint un peu de cette liqueur en récompense de ses services. Il venait en effet d'abattre neuf des dix soleils qui menaçaient de brûler la Terre. Mais sa femme Heng-ngo, désireuse de goûter à l'immortalité, en but secrètement lors de son absence. Découverte par son mari, Heng-ngo se réfugia dans la Lune pour échapper à sa colère. Comme son époux la poursuivait encore, elle demanda de l’aide au Lièvre qui combattit Yi et le fit renoncer. Depuis, Heng-ngo habite la Lune (et les asiatiques voient un lièvre dans les taches de la lune).
http://www.chine-informations.com/guide/change_269.html; http://cosmobranche.free.fr/MythesLune.htm
Dans la Lune Chinoise vivait le Lièvre qui fabriquait la liqueur d’immortalité. Un jour, l'archer Yi obtint un peu de cette liqueur en récompense de ses services. Il venait en effet d'abattre neuf des dix soleils qui menaçaient de brûler la Terre. Mais sa femme Heng-ngo, désireuse de goûter à l'immortalité, en but secrètement lors de son absence. Découverte par son mari, Heng-ngo se réfugia dans la Lune pour échapper à sa colère. Comme son époux la poursuivait encore, elle demanda de l’aide au Lièvre qui combattit Yi et le fit renoncer. Depuis, Heng-ngo habite la Lune (et les asiatiques voient un lièvre dans les taches de la lune).
http://www.chine-informations.com/guide/change_269.html; http://cosmobranche.free.fr/MythesLune.htm
- Former la grande ourse (=les sept étoiles) (3ème duan, sabre)
La Grande Ourse est connue en Chine sous le nom des Sept Etoiles du Verseau du Nord (Qi Xing Bei Dou). Cette constellation qui opère une rotation complète autour de l’étoile polaire indique donc l’évolution permanente du Yin/Yang tant dans la journée qu’au cours des saisons de l’année.
Rivière et pêche
- Pousser le bateau dans le courant (2ème duan épée ancienne, éventail, sabre)
- Dissimuler l’éventail dans le ventre du poisson (éventail)
- Taigong tient sa canne à pêche (6ème duan épée ancienne)
" Taigong tient sa canne à pêche "
Jiang Taigong est connu comme le plus fameux pêcheur de l'histoire de Chine. Il chantait tout en pêchant dans la Rivière Wei, mais l'hameçon qu'il utilisait était droit. A un observateur qui était curieux à ce sujet, Jiang Taigong expliqua : « Je voudrais prendre honnêtement plutôt que plaider les genoux à terre. Je ne pêche pas pour le poisson, mais pour la noblesse. » Au final, il "pêcha" le Roi Wen, des Zhou, et fut nommé Premier Ministre. Taigong tient sa canne à pêche
L’expression "comme il fait dans la pêche à la ligne, Jiang Taigong attend tranquillement qu’on morde à l’appât’’, signifie qu’il vaut mieux inciter les gens à accomplir chaque tâche de leur plein gré.
Il existe une forme d'art martial qui s'appelle la pêche de Taigong.
Jiang Taigong est connu comme le plus fameux pêcheur de l'histoire de Chine. Il chantait tout en pêchant dans la Rivière Wei, mais l'hameçon qu'il utilisait était droit. A un observateur qui était curieux à ce sujet, Jiang Taigong expliqua : « Je voudrais prendre honnêtement plutôt que plaider les genoux à terre. Je ne pêche pas pour le poisson, mais pour la noblesse. » Au final, il "pêcha" le Roi Wen, des Zhou, et fut nommé Premier Ministre. Taigong tient sa canne à pêche
L’expression "comme il fait dans la pêche à la ligne, Jiang Taigong attend tranquillement qu’on morde à l’appât’’, signifie qu’il vaut mieux inciter les gens à accomplir chaque tâche de leur plein gré.
Il existe une forme d'art martial qui s'appelle la pêche de Taigong.
Pousser le bateau dans le courant : Xi Shi, une des quatre plus belle femme d'Orient. Elle et son amant Fan Li auraient vécu aux abords du Lac Tai Hu après la chute du royaume de Wu, sur une barque, au gré du courant.
Mer
- Aller chercher l'aiguille au fond de la mer
- Explorer la mer (2ème duan épée ancienne, éventail)
- Pêcher la lune au fond de la mer (7ème duan épée ancienne)
"Aller chercher l'aiguille au fond de la mer":
De façon prosaïque, "l'aiguille de jade" est le pénis, la "mer de Qi" est le Dan Tian inférieur. Mais c'est peut-être aussi une référence à la légende du Roi-singe qui est allé chercher un bâton magique au fond de l'océan, et l'a réduit à la taille d'une aiguille.
Hervé Marest "Glossaire du grand enchainement" à commander à l'auteur
De façon prosaïque, "l'aiguille de jade" est le pénis, la "mer de Qi" est le Dan Tian inférieur. Mais c'est peut-être aussi une référence à la légende du Roi-singe qui est allé chercher un bâton magique au fond de l'océan, et l'a réduit à la taille d'une aiguille.
Hervé Marest "Glossaire du grand enchainement" à commander à l'auteur
La montagne
- Pousser la montagne dans la mer (2ème duan)
- Fendre avec force le Mont Hua (éventail, sabre)
"Pousser la montagne dans la mer" vient peut-être de cette légende sur la persévérance :
La maison de Yu Gong donnait au sud sur deux grandes montagnes, le Taihang et le Wangwu. Ces deux montagnes s'étendaient sur 700 "li" et s'élevaient sur des milliers de mètres. Elles rendaient très difficile l'accès à la maison de Yu Gong.
Un jour, le vieux Yu Gong réunit toute sa famille et dit :
- Ces deux montagnes sont vraiment gênantes, elles nous barrent la route et nous obligent à faire un grand détour pour aller et venir. je propose que nous les enlevions. (...)
Les travaux étaient très pénibles, il y avait une grande distance des deux montagnes à la mer Bohai. Il fallait plusieurs mois pour faire un aller et retour. Malgré tout, Yu Gong et ses enfants ne s'arrêtèrent jamais de piocher, jour après jour.
Un jour, un vieillard nommé Zhi Sou, ce qui signifie "vieux sage", les voyant à l'œuvre, se moqua de lui :
- Quelle sottise faites-vous là ! A votre âge, vous n'avez plus beaucoup de temps à vivre ! Vous n'arriverez jamais à seulement aplanir un sommet ; alors ces deux grandes montagnes, vous pensez ! Vous feriez mieux d'abandonner !
- On vous dit vieux et sage, rétorqua Yu Gong, mais vous êtes encore moins sensé qu'une veuve ou un enfant ! Sachez que lorsque je mourrai, il y aura mes fils ; quand ils mourront à leur tour, il y aura mes petits-fils, ainsi les générations se succéderont sans fin. Si hautes que soient ces montagnes, elles ne pourront plus grandir ; à chaque coup de pioche, de génération en génération, elles diminueront d'autant ; pourquoi donc ne parviendrions-nous pas à les aplanir ?
Cette réponse cloua le bec à Zhi Sou qui partit sans rien dire. Yu Gong et ses enfants, inébranlables, continuèrent de piocher, jour après jour, année après année.
Cependant, le génie qui régnait sur ces deux montagnes commença à s'inquiéter. Si Yu Gong continue à piocher ainsi, pensa-t-il, mon royaume finira par disparaître complètement. Il en informa l'Empereur Céleste qui, ému de la volonté inébranlable du vieillard, envoya sur terre deux génies célestes qui emportèrent les deux montagnes sur leur dos. L'une fut déposée à Shuodong, l'autre à Yongnan. Depuis, de Jizhou à la rivière Han, aucune montagne ne barre plus la route.
http://www.chine-informations.com/guide/comment-yu-gong-deplaca-les-montagnes_385.html
La maison de Yu Gong donnait au sud sur deux grandes montagnes, le Taihang et le Wangwu. Ces deux montagnes s'étendaient sur 700 "li" et s'élevaient sur des milliers de mètres. Elles rendaient très difficile l'accès à la maison de Yu Gong.
Un jour, le vieux Yu Gong réunit toute sa famille et dit :
- Ces deux montagnes sont vraiment gênantes, elles nous barrent la route et nous obligent à faire un grand détour pour aller et venir. je propose que nous les enlevions. (...)
Les travaux étaient très pénibles, il y avait une grande distance des deux montagnes à la mer Bohai. Il fallait plusieurs mois pour faire un aller et retour. Malgré tout, Yu Gong et ses enfants ne s'arrêtèrent jamais de piocher, jour après jour.
Un jour, un vieillard nommé Zhi Sou, ce qui signifie "vieux sage", les voyant à l'œuvre, se moqua de lui :
- Quelle sottise faites-vous là ! A votre âge, vous n'avez plus beaucoup de temps à vivre ! Vous n'arriverez jamais à seulement aplanir un sommet ; alors ces deux grandes montagnes, vous pensez ! Vous feriez mieux d'abandonner !
- On vous dit vieux et sage, rétorqua Yu Gong, mais vous êtes encore moins sensé qu'une veuve ou un enfant ! Sachez que lorsque je mourrai, il y aura mes fils ; quand ils mourront à leur tour, il y aura mes petits-fils, ainsi les générations se succéderont sans fin. Si hautes que soient ces montagnes, elles ne pourront plus grandir ; à chaque coup de pioche, de génération en génération, elles diminueront d'autant ; pourquoi donc ne parviendrions-nous pas à les aplanir ?
Cette réponse cloua le bec à Zhi Sou qui partit sans rien dire. Yu Gong et ses enfants, inébranlables, continuèrent de piocher, jour après jour, année après année.
Cependant, le génie qui régnait sur ces deux montagnes commença à s'inquiéter. Si Yu Gong continue à piocher ainsi, pensa-t-il, mon royaume finira par disparaître complètement. Il en informa l'Empereur Céleste qui, ému de la volonté inébranlable du vieillard, envoya sur terre deux génies célestes qui emportèrent les deux montagnes sur leur dos. L'une fut déposée à Shuodong, l'autre à Yongnan. Depuis, de Jizhou à la rivière Han, aucune montagne ne barre plus la route.
http://www.chine-informations.com/guide/comment-yu-gong-deplaca-les-montagnes_385.html
"Fendre avec force le Mont Hua"
Il existe un légende selon laquelle le fils d'une divinité utilisa une hache magique offerte par un maître Taoïste pour fendre la montagne et sauver sa mère piégée à l'intérieur.
Le Mont Hua 华山 (Huashan) est le pic le plus spectaculaire parmi les cinq pics sacrés de Chine. Il est situé dans le Shaanxi, au centre de la Chine, qui est souvent considéré comme le berceau de la civilisation chinoise (voir Dieu de la Littérature). C'est la plus haute des 5 montagnes sacrées. |
Le Mont Hua était le lieu sacré des ermites taoïstes désireux d'accéder à l'immortalité. Il tire son nom, «fleur», de l'aspect que lui donnent de loin les cinq sommets qui le composent, il ressemble à un lotus, qui bien sûr est une fleur sacrée. Les cinq sommets du Mont Hua se dressent dans cinq directions différentes, et pour la tradition chinoise ils correspondent à la théorie des cinq éléments. Chaque pic est considéré comme l'un de ces éléments.
Il reste un dicton «Depuis l'antiquité un seul chemin mène au mont Hua» exprimant qu'il n'y a un seul moyen de parvenir à ses fins.
http://www.chine-informations.com/guide/cinq-montagnes-sacrees_2174.html
Il reste un dicton «Depuis l'antiquité un seul chemin mène au mont Hua» exprimant qu'il n'y a un seul moyen de parvenir à ses fins.
http://www.chine-informations.com/guide/cinq-montagnes-sacrees_2174.html
Certains rochers du mont Hua possèdent des noms proches de ceux de la forme du taijiquan : le «Singe regardant la mer», les « Immortels jouant aux échecs », le «Rhinocéros contemplant la lune», le «Coq d’or chantant devant la porte du Ciel», etc. http://www.chinatoday.com.cn/lachine/f2k2/f2k204/16.htm
Vent
- Le double vent perce les oreilles (2ème duan)
- Le vent d'automne balaie les feuilles (8ème duan épée ancienne)
- Le vent balaie les fleurs de prunier (éventail)
Nuages
- Les mains ondulent comme les nuages (2ème et 3ème Duan)
Fleurs
- Les fleurs tombent à droite et à gauche (éventail)
- sabrer les fleurs (sabre)
Instrument de musique
- tenir/jouer du pipa
http://www.philmultic.com/pipa_fr.html
Documents utilisés:
Hervé Marest "Glossaire du grand enchainement" à commander à l'auteur;
http://www.chine-informations.com pour les légendes et nombreuses illustrations.
Hervé Marest "Glossaire du grand enchainement" à commander à l'auteur;
http://www.chine-informations.com pour les légendes et nombreuses illustrations.
|